jeudi 31 juillet 2014
Portrait des chefs d’Etat et de gouvernement de la Commission de l’Océan Indien
Comores : Ikililou Dhoinine
Ikililou Dhoinine, né le 14 août 1962 à Djoiezi, a fréquenté les Écoles primaires de Djoiezi et de Fomboni, le Collège rural et le Lycée de Fomboni. Il obtient son Baccalauréat scientifique en 1986 et s’inscrit au Département de Mathématiques et Sciences de l’École Nationale d’Enseignement supérieur (ÉNES) de Mvouni, en Grande-Comore pour une année, avant d’obtenir une bourse d’études. Il poursuit ses études à la Faculté de Médecine et de Pharmacie de l’Université Gamal Abdel Nasser de Conakry, en Guinée.
L’enfant de Djoiezi obtient le diplôme de préparateur en pharmacie en décembre 1994 à l’Université de Conakry. En 1994, il obtient le poste de responsable de la fabrication de médicaments à la Pharmacie Nationale Autonome des Comores (PNAC, à Moroni).
Responsable des pharmaciens remplaçants à la pharmacie de la Corniche de Moroni, il exerce cette fonction jusqu’en 2004. Le 26 mai 2006, Ikililou Dhoinine devient Vice-président de l’Union des Comores. De 2006 à 2009, il occupe la fonction de Vice-président chargé du ministère de la Santé, de la Solidarité et de la Promotion du Genre et celle de président du Comité de Coordination et de Mécanisme (CCM).
De 2009 à début 2010, il est nommé Vice-président chargé du ministère des Finances, du Budget et de l’Entreprenariat féminin. Le 26 décembre 2010, Ikililou Dhoinine est élu à la magistrature suprême devenant ainsi le premier Mohélien à diriger le pays.
France/Réunion : François Hollande
Né en 1954 à Rouen (Seine-Maritime), François Hollande fêtera le 12 aout prochain, ses 60 ans. Son père, médecin de carrière ORL, est propriétaire d’une clinique à Rouen avant de se convertir dans l’immobilier à Neuilly-sur-Seine. Sa mère, décédée en 2009, était une assistance sociale et catholique de gauche. Après 30 ans d’union libre avec Ségolène Royal, candidate malheureuse aux élections présidentielles de 2007 et avec laquelle il a eu quatre enfants, ces derniers se séparent en 2007. Diplômé des plus grandes écoles de France notamment HEC, Science Po et l’ENA, François Hollande rejoint le Parti Socialiste dès 1979. En 1981, il devient chargé de mission à l’Elysée à l’issu de l’élection de François Mitterrand à la présidence de la République. Elu en 1988 député de Corrèze, il perd son mandat en 1993 avant de cumuler deux mandats en 1997, député et Premier secrétaire du Parti Socialiste jusqu’en 2008 où il ravit à l’UMP, la présidence du Conseil général de la Corrèze.
Investit comme candidat du PS le 22 octobre 2011 et des Radicaux de gauche aux élections présidentielles, il sera élu président de la République le 6 mai 2012 à l’issue d’un deuxième tour en devançant Nicolas Sarkozy. François Hollande est le premier président Français célibataire.
Seychelles : James Alix Michel
Né en 1944 sur l’île de Mahé, James Alix Michel commence sa carrière professionnelle en tant qu’instituteur. Il s’est reconverti dans le tourisme, une activité lucrative après la construction de l’aéroport internationale dans cette île en 1971. Sa carrière politique, James Alix Michel la passera au coté de France-Albert René après le coup d’Etat pacifique qui le porte au pouvoir, le 5 juin 1977. Il occupera des fonctions ministérielles plus importantes comme celles de l’Economie. En 1996, il est nommé Vice-président de France-Albert René et lui succédera le 14 avril 2004. Candidat du Front Progressiste du Peuple des Seychelles, il est élu au premier tour des élections présidentielles des 29, 28 et 30 juillet 2006. James Alix Michel sera réélu aux élections présidentielles des 19, 20 et 221 mai 2011.
Madagascar : Hery Rajaonarimampianina
Hery Rajaonarimampianina est né le 6 novembre 1958 à Antsofianondry. Il a une carrière professionnelle remplie en tant qu’universitaire et Directeur de l’Institut National des Sciences Comptables de l’Administration d’Entreprises (INSCAE), poste qu’il occupe jusqu’en 1995, tout en exerçant sa profession d’expert-comptable. En 2009, Hery Rajaonarimampianina intègre un gouvernement issu d’un coup d’État en qualité de ministre des Finances et du Budget. Il doit composer sans le soutien de la communauté internationale qui a été retiré au pays en raison de l’illégitimité de ce gouvernement, le tout dans un contexte économique mondial dégradé. Pendant quatre ans, il réussit à contenir l’inflation et à maintenir la stabilité de l’Ariary, l’unité monétaire malgache. Son administration paye également en temps et en heure les traitements des fonctionnaires et des agents de l’État en réduisant par exemple de 90 % le budget de l’agriculture dans un pays qui compte 80 % de paysans. Il contribue à résoudre les crises sociales à répétition, liées au contexte économique de la Grande Île, dans les universités (enseignants, étudiants, personnels techniques), les milieux hospitaliers (médecins, paramédicaux) ou encore chez les agents des douanes. Il sera élu à la présidence de la République le 17 janvier 2014 et investit le 25 janvier 2014 à Mahamasina en présence de son adversaire qui a reconnu sa défaite quelques jours plus tôt.
Maurice : Navinchandra Ramgoolam
Né le 13 juillet 1947, Navinchandra Ramgoolam est le fils du « père de l’indépendance » mauricienne, Sir Seewoosagur Ramgoolam. Il était déjà Premier ministre de 1995 à 2000. Il bat le Mouvement militant mauricien de Paul Bérenger lors des législatives du 3 juillet 2005. Navin Ramgoolam fut élevé au rang de Grand officier de la Légion d’honneur par le président de la République Française Jacques Chirac lors de sa visite en France en mars 2006. Lors des élections législatives du 5 mai 2010, l’Alliance pour l’Avenir qu’il dirigeait a obtenu 41 des 62 sièges en jeu. Le 11 mai, il a été reconduit à ses fonctions de Premier ministre. Il est considéré par beaucoup de mauriciens comme le père de la renaissance de cette île la plus avancée économiquement de la Commission de l’Océan Indien. D’ailleurs, l’Aéroport Internationale, la plus grande et la plus moderne de la région, porte son nom.
Rassemblé par Maoulida Mbaé
La Gazette des Comores
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