mercredi 16 juillet 2014

L'ANC dénonce un opportunisme politique



L’ANC dénonce un « opportunisme politique »





Le « G5 », regroupant cinq partis politiques qui se réclament de l’opposition, pourrait connaitre sa toute première friction après la nomination d’Abdullah Saadi au poste du Directeur général de l’Office de Radio et de Télévision des Comores (ORTC). Une nomination très critiquée par la formation politique ANC, membre du G5, qui réclame ouvertement sa démission de son parti.




La formation politique Alliance Nationale pour les Comores (ANC) n’en revient pas après la nomination au d’Abdullah Saandi au poste très convoité de la direction générale de l’ORTC. Une promotion qui n’est pas au goût de cette formation politique membre du « G5 » regroupant cinq partis politiques se réclamant opposants au régime d’Ikililou Dhoinine.

Le leader de l’ANC vit cette nomination du secrétaire général du DUDJA, pourtant membre fondateur du « G5 », comme une trahison à l’encontre de leur coalition. « On ne peut pas être au fourneau et au moulin au risque de griller le pain », fustige Mahmoudou Ali Mohamed. Selon lui, on ne peut se clamer opposant et accepter à côté, des postes politiques du régime que l’on combat.

Mahmoudou Ali Mohamed qualifie cela d’ « opportunisme politique », une méthode rejetée par les comoriens, selon lui. Ce leader centriste explique la phobie des comoriens envers les hommes politiques qui retournent leurs vestes en fonction du temps qu’il fait. « On ne peut pas continuer à nous amuser et à amuser la galerie », a-t-il souligné. Et lui de continuer, « le temps est venu d’avoir des gens vrais » a-t-il laissé entendre.

Selon lui, le « G5 » aurait promis d’être honnête vis-à-vis de la population et vis-à-vis de l’opinion publique. Et lui de réclamer ouvertement la démission du nominé, de son parti politique. « Je m’inscris en solidarité avec les partisans et les amis de DUDJA pour réclamer sa démission », a-t-il dit. « Le régime actuel est un régime auquel on s’oppose. Nous voulons que les comoriens nous fassent confiance. Nous voulons que cette petite confiance qui s’est installée soit capitalisée », soutient-il.

Se dirige-t-on vers l’éclatement de cette coalition qui s’est déjà bien illustrée dans la question des élections, au point d’être conviée par le chef de l’Etat ? Mahmoudou écarte cette hypothèse et veut croire que la formation politique de l’ancien président de l’île de Ngazidja n’ira pas « sacrifier ses intérêts au profit d’un individu opportuniste politique ». Sans une invitation dument adressée à la formation politique de Mze Soulé Elbak., sera-t-elle quand même entendue ? Wait end See…

Maoulida Mbaé

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