mercredi 23 juillet 2014
Un chef d'Etat inconscient, irresponsable et inexpérimenté
La politique arabe et iranienne d’Ahmed Sambi, mère de tous les deuils
Un chef d’État inconscient, irresponsable et inexpérimenté brade «son» pays
Par ARM
Ahmed Sambi est arrivé au pouvoir de manière démocratique en 2006, après avoir raconté un tas d’histoires à dormir debout aux Comoriens. Le rejet total du régime politique d’Azali Assoumani l’a beaucoup aidé, car les Comoriens étaient tellement révoltés par ce pouvoir très corrompu et incompétent qu’ils étaient prêts à tout. Ils ont donc pactisé avec Satan, même si dans la mythologie comorienne, on raconte que devant Dieu, Satan demandera à tous ceux qu’il a détournés du droit chemin: «C’est bien de m’accuser, mais m’as-tu déjà vu? M’as-tu déjà entendu? Où et quand avons-nous fait connaissance?». Rapidement, Ahmed Sambi fit du monde arabo-persan l’épicentre de sa politique étrangère. Mais, il s’agit d’une politique étrangère de mendicité, de crapulerie et de braderie de tous les intérêts des Comores. Ceci est d’autant plus vrai que dans le monde actuel, les chefs d’État partent aux quatre coins du monde à la recherche d’investisseurs pour leurs pays respectifs, pendant qu’Ahmed Sambi, Président des Comores de 2006 à 2011, n’a ramené aux Comores que la mafia. Des gens très louches aux méthodes de voleurs. On ne retrouve pas le nom des Bashar Kiwan et Ahmad Jaroudi dans le Who’s Who des hommes d’affaires. Pourtant, Ahmed Sambi leur avait donné le Bon Dieu sans confession, poussant l’irresponsabilité et l’inconscience jusqu’à les laisser gérer l’argent maudit de la «citoyenneté économique». Au nom de quoi? À ce jour, les Comoriens sont à la recherche du premier projet financé sur investissement arabe et iranien dans leur pays. Où est ce projet? Il n’y en a pas.
Sous Ahmed Sambi, les Comores lavaient très blanc, puisqu’elles étaient devenues une grande usine de blanchiment d’argent sale. Cet argent sale provenait comme par hasard du Moyen-Orient. Qui dit mieux? On a vu Ahmed Sambi partir en Iran et y revenir avec une idée complètement criminelle: fournir les Comores en produits pétroliers à bas prix en provenance d’Iran via le Yémen. Il fit virer Total, la seule firme capable d’assurer le transport de produits pétroliers vers les Comores, et le pays tomba dans le coma en matière d’hydrocarbures. Mais, quand il y avait quelques gouttes de carburant aux Comores, c’est Mme Ahmed Sambi qui gérait la filière, dans une opacité mafieuse, tout en continuant à jouer les innocentes intimidées en public. De fait, toute la filière des hydrocarbures tomba dans une opacité totale, au même titre que la gestion de Comores Télécom, de la MAMWÉ, de la Douane, etc.
Puis, arriva la mère de toutes les bouffonneries: la Fondation Fatima. Alors qu’il ne lui restait que quelques semaines à passer à Beït-Salam, on vit à Moroni un Ahmed Sambi ne se contrôlant même pas se lancer en public dans des divagations surréalistes et saugrenues sur un don de 2 milliards d’euros qu’une certaine Fondation Fatima serait prête à faire aux Comores. Il demanda au «Docteur» Pirzamman, Président de la Fondation, présent à la cérémonie, de se lever pour être vu. Un bouffon. Un poussah. Même dans son habillement et dans son corps très mal fagoté et d’une ingratitude qui égale parfaitement son mauvais goût vestimentaire. Comment un homme pareil pouvait donner aux Comoriens, qu’il ne connaît ni d’Adam, ni d’Ève, la somme de983.935.500.000 francs comoriens, presque 1000 milliards de francs Comoriens, l’équivalent de 42 années de salaires de tous les fonctionnaires et agents de l’État? Certains seraient tentés de dire que «l’habit ne fait pas le moine», mais le moine n’a pas fait l’habit non plus, parce que personne n’a vu le moindre centime de cet argent imaginaire. C’est de la bouffonnerie criminelle pure. Par contre, la CGH de Bashar Kiwan avait trouvé aux Comores un terrain propice pour ses opérations de blanchiment de son argent sale. Quand le même Bashar Kiwan se rendait aux Comores en jet privé, toujours le soir, ce dernier n’était jamais contrôlé, et cela lui permettait de faire rentrer dans le pays tout ce qu’il voulait. Son journal Al-Balad, qui avait démarré tambour battant, «se planta le cul dans l’eau», comme on dit aux Comores, et des journalistes se retrouvèrent du jour au lendemain au chômage. Ahmed Sambi n’a rien fait pour recaser professionnellement ces journalistes qu’il avait fait envoyer au casse-pipe.
C’est Ahmed Sambi qui a entraîné les Comores dans le plus horrible des crimes d’État: la «citoyenneté économique», de sinistre réputation républicaine. L’ancien satrape s’est fait un tas d’argent sur ce crime sans nom consistant pour les Comores à octroyer leur nationalité à des étrangers, en contrepartie d’une somme d’argent. On vit comment le chef mafieux Abou Achirafi Ali Bacar, le «Pablo Escobar comorien», la créature le plus immonde d’Ahmed Sambi, avait monté un trabendo parallèle de passeport qui lui rapporta personnellement et au bas mot quelque 8 milliards de francs comoriens. Un Président instruit n’aura jamais poussé ses tendances et pulsions criminelles jusqu’à ce niveau de criminalité.
Le projet socioéconomique le plus emblématique de l’ère Ahmed Sambi devait être le vaseux et fumeux «Projet Habitat», destiné à éradiquer l’habitat insalubre aux Comores. À ce jour, aucune maison n’a été construite pour donner corps à cette immense supercherie. Pis, le gouvernement d’Arabie Saoudite avait remis 5 milliards de francs comoriens à Ahmed Sambi pour ce projet, mais l’ancien satrape a gardé cette somme. Quelques engins de travaux publics pour la construction des maisons de ce projet fantasque étaient convoyés vers les Comores, mais Ahmed Sambi les fait louer comme s’ils étaient sa propriété personnelle.
Pendant que Mahmoud Ahmedinejad, alors Président de la République islamique d’Iran, était très mal vu à cause de ses propos outranciers sur toute la communauté internationale, notamment sur l’État d’Israël, qu’il jurait de détruire (il n’a rien fait pour la Palestine), Ahmed Sambi le reçut en grande pompe aux Comores. Or, le but de ce voyage de la honte était de convaincre les Députés comoriens de laisser son complice comorien au pouvoir à vie. C’est lui qui lui avait suggéré l’immense comédie consistant à le faire nommer Guide suprême, titre et fonction qu’il voulait imposer à Ikililou Dhoinine, afin d’être supérieur au chef de l’État. Ikililou Dhoinine refusa et ce fut le début de la rupture entre les deux hommes.
Mais, il y a aussi Mouammar El Kadhafi. Si ce dernier n’était pas très contesté chez lui en Libye, avant d’être chassé du pouvoir en 2011 et tué comme un rat, Ahmed Sambi serait encore Président des Comores. Quand le satrape comorien ne voulait pas quitter le pouvoir, c’est Mouammar El Kadhafi qui était son plus fervent supporter à l’étranger. C’est encore Mouammar El Kadhafi qui lui avait envoyé des mercenaires pour l’aider à se maintenir au pouvoir au-delà du 26 mai 2010. Mouammar El Kadhafi devait même être présent aux Comores pour demander aux notables, lors des festivités de la Fête nationale, le 6 juillet 2011, qu’Ahmed Sambi – qui serait resté au pouvoir jusqu’à cette date là – ne devait pas quitter le pouvoir et devait être comme lui, «le Guide de la Révolution». Mais, quand le Printemps arabe a atteint la Libye, Mouammar El Kadhafi demanda le renvoi de ses mercenaires pour l’aider lui-même à se maintenir au pouvoir. La Révolution arabe a donc permis de chasser du pouvoir, par ricochet, un dictateur inconscient, irresponsable, inculte et inexpérimenté aux Comores, et quand on est un Comorien sincère, on ne peut qu’approuver le départ de Mouammar El Kadhafi, même si on peut s’interroger sur la sauvagerie de sa mise à mort par ceux qui considéraient qu’il devait mourir comme il avait vécu: bêtement et violemment.
Nous connaissons également les crimes graves liés à la mise en vente de la représentation des Comores à l’UNESCO, à Paris, par Ahmed Sambi à des Syriens et à des Libanais, le trafic des pavillons de complaisance à partir de Dubaï, où Ahmed Sambi a désormais deux villas, la livraison de tout le système du fichier biométrique des Comores à la SEMLEX d’Albert Karaziwan, alors qu’il s’agit d’une affaire particulièrement sérieuse, puisque les empreintes digitales du Président des Comores et de tous les autres Comoriens sont entre les mains d’un étranger qui, pour rester le maître des Comores, achète toutes les consciences et inconsciences aux Comores. L’achat d’une imprimante coûtant 200 euros permettrait de confectionner tous les passeports comoriens à Moroni! Mais, il faut pomper l’argent d’Albert Karaziwan et l’enrichir, en mettant tous ceux qui ont un passeport comorien en danger dans le monde entier.
Tout ceci nous ramène au bilan entièrement et définitivement catastrophique de la politique arabe et iranienne d’Ahmed Sambi, qu’il faudra un jour traîner devant un Tribunal spécial pour tous les deuils causés à la nation comorienne. Cet homme est une catastrophe en plus d’être une honte pour les Comores. Le voir vouloir revenir au pouvoir suscite la rage.
www.lemohelien.com .
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